La filière blé McDonald’s s’implique dans les bonnes pratiques
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Agriculteurs, coopératives et meuniers travaillent aux côtés de la société East Balt, spécialisée dans la boulangerie, et de McDonald’s pour cultiver et transformer le blé dans le respect de l’environnement. Une démarche collective présentée à l’occasion de l’ouverture au grand public de la l’exploitation de Christophe Guerton, « ferme de référence blé » de McDonald’s dans le Loiret le 27 juin, dont l’objectif est de tester des pratiques innovantes respectueuses de l’environnement. Des mesures environnementales à tous les niveaux Avant d’être servi en restaurant, le pain d’un hamburger va passer entre les mains de cinq acteurs : l’agriculteur, la coopérative, le moulin, l’usine East Balt, et pour finir la plateforme de distribution. « Si l’on veut que la démarche environnementale aboutisse, il faut que chaque acteur se l’approprie », affirme Willy Brette, responsable achats-qualité-logistique chez McDonald’s. Recyclage, choix de matériaux réutilisables et rationalisation des transports sont ainsi des pratiques communes aux différents échelons de la filière, « en plus des mesures propres à chaque échelon, comme la récupération de la chaleur émise par nos fours pour nos eaux de lavage », complète Chrystel Bogiraud, responsable qualité chez East Balt. Une filière longue… en moins de 200 km La filière blé de McDonald’s est une filière dite longue. « Notre souci est de générer le moins de transport possible pour limiter les dépenses d’énergie et la perte de qualité » affirme Orane Faivre de Condé, directrice du développement durable chez McDonald’s. « Le moulin est à 80 km des silos, confirme Xavier Thirouin, directeur de la coopérative de Boisseaux. L’usine, qui est couplée à la plateforme de distribution, est 40 km plus loin. La production est ensuite ventilée dans différents restaurants alentours. Notre blé parcourt généralement moins de 200 km, ce qui est aussi un atout pour la traçabilité. » McDonald’s a mis en place une trentaine de fermes de référence sur blé, bœuf, salades, pommes de terre et poulet. Cinq seront ouvertes au grand public, à raison d’une par filière. Eloi Pailloux