La filière des plastiques agricoles veut faire reconnaitre ses atouts environnementaux
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« Nous n’avons peut-être pas assez communiqué », a reconnu Bernard Le Moine, délégué général du Comité des plastiques en agriculture, CPA, le 14 janvier lors d’une conférence au Sival, le salon des cultures spécialisées à Angers. La filière veut remédier à cette lacune et montrer en quoi elle répond à l’agriculture écologiquement intensive, pour produire plus et mieux. « Sans plastique, la production serait en péril de 50 % à 60 %, explique Bernard Le Moine. Un hectare de plasticulture permet d’accroitre les rendements de maïs fourrage de 4 à 6 tonnes. » Le CPA met en avant des bénéfices environnementaux : réduction de la consommation en eau, en pesticides, en fertilisants, ou encore en énergie. Reste qu’il faut ensuite recycler le plastique. C’est l’objectif de la filière 100 % APE pour Agriculture plastique environnement. Lancée fin 2015, l’opération concerne désormais plus de 58 sociétés. Le CPA a remis le 14 janvier un certificat d’adhésion 100 % APE à Terrena. En 2015, la coopérative a collecté 1524 tonnes de films plastiques qui ont été recyclés en près de 10 millions de sacs poubelles de 100 litres.