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La Fondation Nicolas Hulot soutient le principe d’une Pac solidaire

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__A la veille du sommet de Annecy*, au cours duquel la France en qualité de présidente de l’Union européenne va interroger les autres pays sur leur vision de la Pac, la fondation Nicolas Hulot met en ligne sur son site un avis de six pages sur sa vision de cette « politique fondamentale de l’Union européenne ».__ Premier point, pas question pour la fondation de rejeter la Pac malgré les critiques dont elle fait l’objet, mais il faut la remodeler pour la rendre plus légitime. De fait, pour FNH, la France doit être force de proposition : « Il s’agit de convaincre l’ensemble de la communauté internationale, notamment les pays émergents, pays du Sud mais aussi certains pays européens réticents à une nouvelle Pac, de la nécessité de maintenir une telle politique. » La nouvelle orientation de la Pac doit alors permettre de « bénéficier de prix rémunérateurs, incitatifs et stables, en échange de pratiques qui mettront pleinement en valeur la diversité des terroirs et des écosystèmes, qui associeront plus étroitement agriculture et élevage, qui assureront la transformation locale des produits et leur commercialisation de proximité. » Et pour redonner plus de poids aux agricultures du Sud et des pays en développement, FNH souhaite qu’ils puissent instaurer une protection aux frontières « comme l’a fait l’Europe pendant toute la première phase de sa construction » A.D. % %% “'* 21 et 22 septembre.'” __Ce que préconise l’analyse de la fondation Nicolas Hulot__ %% % - Un transfert de 30 % des aides du premier pilier vers les productions « de qualité », les territoires et productions fragiles, et l’organisation des filières Cette aide pourrait également la financer la demande de la restauration collective en produits de qualité (bio, label ou AOC) et de proximité. % %% - Le maintien des quotas laitiers pour assurer la compétitivité des petites exploitations %% % - Selon l’organisation écologiste, l’Europe peut devenir autonome en matière de protéines végétales destinées à l’alimentation du bétail en destinant les jachères et les parcelles à l’origine d’excédents céréaliers » à la production de protéagineux et autres protéines végétales (luzerne, prairies extensives). Et pour que les agriculteurs puissent développer ces production l’organisation écologiste recommande de mettre en place une protection douanière à l’égard des importations de protéagineux. % %%