La luzerne retrouve sa place dans l’assolement

«  Que des bonnes nouvelles », a introduit Jean-Pol Verzeaux, président de Coop de France Déshydratation, lors d’une rencontre le 5 juin à Paris. Le secteur, qui a bataillé pendant plusieurs années pour faire valoir les atouts de la luzerne, notamment sur un plan environnemental, peut en effet se réjouir. Elle a trouvé sa place dans le plan protéines, sera comptabilisée à hauteur de 0,7 ha contre 0,3 actuellement dans les SIE (surfaces d’intérêt écologique) et a reçu une enveloppe de 8 millions d’euros pour les légumineuses fourragères, le tout sur fond de performance environnementale améliorée. La moitié de l’énergie fossile nécessaire à la déshydratation a été remplacée par des énergies renouvelables sur les dix dernières années. Le marché est porteur, et les tonnages devraient reprendre, après avoir chuté en cinq années de un million de tonnes à 700 000 tonnes. Voir également notre article : Protéines végétales : Stéphane Le Foll soutient plutôt les éleveurs