La meilleure façon de gérer les PPNU est de ne pas en avoir
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((/public/deLepinauW.JPG|deLepinauW.JPG|L))__Dans le projet de loi Grenelle2, l’article 38 porte sur l’élimination des produits phytosanitaires qui feront l’objet d’une demande de retrait, lesquels constituent une partie des PPNU collectés.__ Pierre de Lépinau, directeur d’Adivalor, juge ce projet d’article de loi, inadapté. « La filière Adivalor, mise en place de façon volontaire par la filière agricole, prévoit déjà l’élimination de ces produits retirés, souligne-t-il. Le projet de loi aurait du se focaliser sur la prévention : la meilleure façon de gérer les PPNU est de ne pas en avoir. L’élimination des PPNU est un process couteux et dont l’impact n’est pas négligeable sur le plan environnemental (transport, incinération, …) Prévenir l’apparition de nouveaux stocks signifie une meilleure lisibilité et une meilleure anticipation des décisions de retraits des produits phytopharmaceutiques. Ce projet de loi exempte les pouvoirs publics de toute responsabilité sur les conséquences de décisions de retraits mal planifiées comme des délais d’utilisation trop courts ou encore une mauvaise information. Nous demandons que les délais prévoient, si possible, deux campagnes d’utilisation et ne conduisent pas à des impasses techniques. Sur la forme, le texte devra être amélioré, pour mieux prendre en compte le fonctionnement actuel de la filière Adivalor ». P.X. %% % ''Photo : Pierre de Lépinau, directeur d’Adivalor, estime que l’article du texte de loi Grenelle 2 portant sur l’élimination des produits phytosanitaires qui feront l’objet d’une demande de retrait doit mieux prendre en compte le fonctionnement actuel de la filière de collecte.''