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La rentabilité de la méthanisation « satisfaisante », notamment grâce aux aides

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Après l’étude d’un panel de 80 installations de méthanisation, l’Ademe conclut, « dans la très grande majorité des cas », à une rentabilité économique « satisfaisante ». C’est ce que conclut un rapport publié par l’Agence de l’environnement le 21 novembre 2016. Cette tendance concerne en particulier les projets à la ferme ou de petits collectifs, soit moins d’une dizaine d’agriculteurs. Le cas des projets collectifs de grande taille sont jugés « plus sensibles » du fait d’investissements très importants, de plus forte dépendance aux gisements extérieurs et parfois de difficultés de fonctionnement.

L’Ademe souligne toutefois l’importance des aides publiques pour la filière. Les dispositifs de soutien aux investissements ou à l’énergie produite restent en effet essentiels pour assurer la concrétisation des projets.

Une liste de recommandations

L’Agence dresse une liste de recommandations pour continuer à structurer le secteur, notamment une stabilisation des dispositifs de soutien public pour assurer une bonne visibilité aux porteurs de projets comme aux financeurs.

Parmi les autres leçons à tirer des 80 cas étudiés, l’Ademe suggère aux porteurs de projets de maximiser la valorisation énergétique et d’opter quand c’est possible, pour l’injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel, pour un meilleur rendement.

Contractualiser les approvisionnements sur la durée et assurer les débouchés des digestats est un autre enjeu souligné dans le rapport. Enfin, une réflexion « territoriale » doit être privilégié afin, entre autres, de limiter le rapport de concurrence entre les projets.

Enfin, l’Ademe recommande de continuer à développer les connaissances et la diffusion des bonnes pratiques, « pour que les bilans gaz à effet de serre, qualité des sols et qualité de l’air des installations concernées soient incontestablement positifs. »