Christiane Lambert et Bruno Léchevin, présidents respectifs de Vivéa et de l’Ademe, ont signé un accord-cadre le 18 novembre à Paris. Un aboutissement pour les deux parties, qui ont déjà collaboré à plusieurs reprises, notamment autour de la méthanisation en 2013 et 2014. L’accord cadre prévoit la définition annuelle d’un programme de collaboration autour de trois axes :
- recenser les formations existantes en matière d’énergie dans le secteur agricole,
- analyser les besoins de compétence de ce secteur,
- co-construire des formations et en définir les modalités pratiques.
Ces formations devraient s’adresser aux formateurs des réseaux de Vivéa, afin qu’ils transmettent les messages-clés identifiés par l’Ademe. « Vivéa identifie les besoins et apporte sa connaissance des acteurs de l’agriculture. L’Ademe dispose de compétences techniques en matière de énergétique », indique Christiane Lambert. « Cet accord est le signe que l’on passe de l’étape où l’on amasse les connaissances à celle où on les diffuse », se réjouit Jérôme Mousset chef du service agriculture et forêt de l’Ademe. La démarche s’insère dans la stratégie globale de réduction des émissions de gaz à effets de serre entamée par l’agriculture. « On ne part pas de rien, le mouvement est déjà impulsé, précise encore Christiane Lambert. Les demandes de formations liées au sol et à la multiperformance des exploitations augmentent depuis deux ou trois ans, on sent une réelle accélération. »