Lancement d'un réseau national sur l'agriculture de conservation des sols
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Placer la qualité du sol au cœur du système de production, tel est le fondement de l’agriculture de conservation des sols (ACS). Pour développer cette pratique, l’Association pour la promotion d’une agriculture durable (Apad) et ses partenaires lanceront officiellement le 21 septembre au ministère de l’Agriculture le « Réseau rural agriculture de conservation des sols - ACSélérateur de la transition agro-écologique ». Une démarche qui bénéficie de l’appui de Trame, la tête de réseaux associatifs de développement agricole et rural.
Réseau ouvert
Les dix associations locales de l'Apad, la structure nationale, l’association Sols d’Armorique, le Centre de recherche et développement pour les matières fertilisantes et la qualité des agrosystèmes Rittmo, l’association française d'agroforesterie (Afaf), le Centre d’économie rurale (CER) Seine Normandie, sont parties prenantes. « Nous cherchons d’autres partenaires », indique Benoit Lavier, président de l’Apad.
Le budget s’élève à 600 000 euros sur trois ans, financé à 40 % par le fond rural pour le développement européen, 40 % par le ministère de l’Agriculture et 20 % d’autofinancement.
Les actions et l’animation seront financées pendant trois ans, grâce notamment au Fond rural pour le développement européen. Un comité technique et scientifique ainsi qu’un collège des partenaires viendront en appui des associations d’agriculteurs jouant le rôle de relais dans chacun des territoires.
L’Apad estime entre 2 et 4 % les surfaces couvertes par l’agriculture de conservation en France. Laquelle s’appuie sur trois piliers agronomique : la couverture permanente des sols, l’absence de labour, et la rotation des cultures.