Lancement officiel de l’identification électronique des bovins
Le | Archives
L’identification électronique des bovins est lancée. Expérimentée depuis trois ans, ce système a été reconnu officiellement par le ministère de l’Agriculture. Il doit permettre « d’améliorer encore l’identification des bovins et leur traçabilité, pourtant déjà excellente en France », a expliqué Davy Liger, de la Direction générale de l’alimentation. Ce système devra faciliter la saisie du numéro des animaux à chaque étape : traite, pesée, tri, transport, abattage, puis transformation… Un gain en termes de temps, de sécurité et de fiabilité pour les opérateurs. A la clé également une harmonisation des systèmes d’identification (entre le collier électronique et la boucle apposée sur l’animal), qui devrait faciliter et accélérer la transmission des informations entre les opérateurs. Ce système sera peut-être aussi un premier pas vers la suppression du passeport bovin. L’identification électronique des ovins et caprins, seul moyen d’assurer leur traçabilité, sera quant à elle, obligatoire dès juillet. Disponible dès septembre A l’automne, les éleveurs pourront équiper leurs bovins de boucles électroniques, qui dès juillet bénéficieront d’un agrément du ministère de l’Agriculture. Leur aspect est similaire aux bagues classiques, mais elles renferment une puce électronique contenant des informations sur l’animal. La puce peut être lue à distance, sans intervention manuelle. D’environ 1 euro aujourd’hui, le coût de chaque bague pourrait baisser grâce à l’augmentation de la demande. Equiper les opérateurs en appareils de lecture aura aussi un coût, mais les interprofessions bovines restent persuader du gain de productivité de ce système. Le recours à l’identification électronique est aujourd’hui volontaire et le ministère affirme ne pas avoir la volonté de le rendre obligatoire pour l’instant. Pourtant, « ce système devrait, de fait, se généraliser », accorde Pierre Séret, de l’APCA. « En effet Pour l’aval de la filière, l’identification électronique n’est intéressante que si tous les bovins en sont équipés. »