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L’Anses resserre la surveillance sanitaire des élevages

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Une plateforme nationale d’épidémiosurveillance en santé animale est en train de voir le jour. Dirigée par l’Anses (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), et située à Maisons-Alfort (94), son installation a été décidée dans le cadre des Etats généraux du sanitaire. « Cette plateforme viendra en appui des réseaux déjà existants, explique Pascal Hendrikx, coordinateur de la plateforme, à l’occasion d’un colloque de l’Anses au Space à Rennes le 14 septembre. Elle est sous la responsabilité d’un comité national, fonctionnant avec des groupes de travail. » Le Comité national rassemble six structures : la DGAL, l’Anses, les groupements de défense sanitaire GDS, Coop de France, le syndicat des vétérinaires SNGTV, et celui des laboratoires Adilva. La convention cadre de ce Comité devrait être signée dans les prochains jours. S’assurer de la qualité des dispositifs de surveillance L’objectif est de coordonner les activités de surveillance, produire des informations épidémiologiques, et assurer le bon fonctionnement des dispositifs de surveillance. « Nous avons développé un outil nommé Oasis qui permet d’évaluer la qualité des dispositifs de surveillance », explique Pascal Hendrikx. Selon l’Anses, il y a à ce jour 166 maladies identifiées qui menacent la santé animale, et 83 dispositifs de surveillance plus ou moins formalisés. Omar, un petit nouveau Par ailleurs, un nouveau réseau est en train de voir le jour. Il s’agit d’Omar en élevage bovins. Il va permettre de détecter des phénomènes de sous et surmortalité, et d’alerter les organismes concernés. L’étude de faisabilité est actuellement en cours, et l’animation reste encore à définir.