L’augmentation des terres cultivées accroit la perte de biodiversité
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Selon un rapport du programme des Nations Unies pour l’environnement, PNUE, publié le 16 janvier*, l’augmentation de la superficie des terres cultivées est l’une des principales raisons de la perte de la biodiversité, notamment dans les pays tropicaux. L’étude indique que les terres agricoles dans ces zones ont progressé de près de 48 000 km ² par an de 1999 à 2008, au détriment des habitats forestiers tropicaux. Le Nigeria, l’Indonésie, l’Ethiopie, le Soudan et le Brésil sont les pays qui ont observé une plus grande expansion de terres cultivables. Le soja et le maïs sont les cultures qui ont progressé le plus, devant le riz, le sorgho, le palmier à huile, les haricots, la canne à sucre, le blé et le manioc. Le rapport souligne le besoin urgent de normes de durabilité et de politiques efficaces pour trouver des solutions à la production et la consommation de produits tropicaux, tout en respectant la biodiversité : planification de l’utilisation de la terre, établissement de nouvelles zones protégées, réduction ou l’élimination d’incitations pour l’acquisition de terres destinées à l’exploitation d’énergies renouvelables. * Crop Expansion and Conservation Priorities in Tropical Countries http://www.unep.org/PDF/PressReleases/PLoS_ONE.pdf