Le Ceres lance des études d’impact de la fertilisation sur l’environnement

Le Cercle de réflexion pour une fertilisation efficace et responsable (Ceres) a tenu son premier conseil d’administration le 26 janvier à Paris. À cette occasion, l’association a annoncé la réalisation d’études techniques pour évaluer et quantifier l’impact des pratiques de fertilisation sur l’environnement. Les données de près de deux millions d’hectares, acquises via certains outils d’aide à la décision comme Epiclès, seront analysées et confrontées à plusieurs indicateurs. « L’objectif est d’identifier les pratiques les plus efficaces dans les réductions d’impact sur l’environnement », témoigne Laurence Planquette, présidente de l’association. Agro Solutions, membre du Comité scientifique du Ceres, réalisera ces études. Sensibiliser les industries agro-alimentaires Les résultats seront présentés lors de deux colloques : l’un en avril sur les « bonnes pratiques de fertilisation et l’impact environnemental », le second sur « la fertilisation et le stockage du carbone : la bonne équation ». L’enjeu pour le Ceres est de sensibiliser les acteurs de l’aval de la production agricole à la fertilisation. Pour Jean-Luc Pradal, directeur de Fertibéria et membre du Ceres, « la fertilisation a toujours été considérée comme très technique, déconnectée de son impact sur le produit final. Elle doit reprendre sa juste place dans le process de fabrication des industries agro-alimentaires. »