Les attentes sociétales orientent les investissements de l'industrie semencière
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À l’occasion du dixième forum des industriels de la semence, l’Union française des semenciers (UFS) a dévoilé les résultats de l’enquête menée auprès de ses adhérents sur les investissement dans leurs usines. Pour la période 2017-2022, il concerne 1,7 % de leur chiffre d’affaires, contre 2,2 % sur 2015-2017 et de 3,3 % sur 2010-2015. L’évolution des attentes sociétales et de la réglementation pourraient orienter les investissements à venir, avec l’arrivée de nouvelles variétés, le développement de certaines espèces ainsi que la montée en puissance de traitements de semences alternatifs à base de produits de biocontrôle ou de biostimulants.
« Ces nouvelles productions vont demander aux usines de s’adapter car elles font notamment appel à d’autres techniques d’enrobage », explique Élise Bourmeau, la directrice de l’UFS. L’interdiction future des néonicotinoïdes constitue aussi un virage pour ce secteur. Les molécules en sursis représentent une part non négligeable des traitements de semences appliqués par les usines : 70 % pour l’orge d’automne, 33 % sur pour le blé tendre, 40 % pour le maïs et près de 100 % pour les betteraves.