Les autres brèves du 26 février 2019
Le | Archives
La coopérative viticole Rhônea, implantée dans le Vaucluse, annonce le 18 septembre s’équiper de stations météo connectées et prédictives sur plus de 1380 hectares. Les sept stations couvrent 4800 parcelles, afin d’anticiper les risques de maladie sur et optimiser le calendrier de traitement au plus juste.
Comme prévu, la DGAL a démarré l’actualisation mensuelle de la liste des produits de biocontrôle. Une nouvelle liste est parue au Bulletin officiel du 21 février 2019, dans la note de service DGAL/SDQSPV/2019-144 du 13 février.
La proposition de loi du groupe La France insoumise demandant l’interdiction de l’utilisation de produits à base de glyphosate à compter du 27 novembre 2020 n’a pas reçu le feu vert de l’Assemblée nationale le 21 février 2019. Une motion de renvoi en commission, déposée par le groupe la République en marche, a été adoptée. « Nous ne nous interdisons pas […] d’inscrire, à terme, l’interdiction du glyphosate dans la loi, mais ce temps n’est pas encore venu », a déclaré le député Jean-Baptiste Moreau.
Plus que quelques jours pour participer à l’appel à idées (AAI) Animaux x Systèmes d’élevage x Territoires, lancé par le groupement d’intérêt scientifique (GIS) Avenir Élevages. L’objectif est de faire émerger des pistes de recherches innovantes sur l’élevage durable. Un séminaire, ouvert aux contributeurs, aura lieu le 4 juin, pour faire un premier bilan. La date limite de réponse est le 1er mars.
L’interprofession du bétail et de la viande (Interbev) a lancé, en amont du Salon de l’Agriculture,
prônant le flexitarisme. Intitulée « Aimez-la viande, mangez-en mieux ! », celle-ci invite les consommateurs à privilégier des viandes de « qualité » comprenant une production respectueuse de l’environnement.L’entreprise française spécialisée dans l’élevage et la transformation d’insectes, Ÿnsect, a annoncé, le 21 février, avoir levé 125 millions de dollars, dans le but de « devenir le leader mondial des protéines alternatives ». Cette somme servira notamment à la structure de financer son nouveau site de production à Poulainville (Hauts-de-France). L.H.
Dans la nuit du 21 au 22 février, les députés ont adopté à 49 voix contre 1, un amendement rendant obligatoire l’affichage du Nutri-Score sur l’ensemble des publicités pour des produits alimentaires. Cette étiquette indique, grâce à une note de A à E, la qualité nutritionnelle d’un aliment.
85 % des Français ont une bonne opinion du métier de paysan. C’est le chiffre-fort d’un sondage commandé au Figaro à Odoxa en amont du Salon de l’agriculture. Un pourcentage sensiblement identique à celui de 2017 (87 %) et 2015 (82 %). Si les agriculteurs sont jugés « passionnés » (88 %), « courageux » (92 %) ou encore « utiles » (93 %), le sondage montre aussi des critiques à l’égard de certaines pratiques : souffrance animale, glyphosate et pesticides étant notamment pointés du doigt.
La Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux (Fop) commente, dans un communiqué daté du 22 février, le montant des aides couplées attribuées pour la campagne 2018. La tonalité est positive pour les protéagineux (35,8 €/ha), la Fop saluant la « nette revalorisation du soutien aux producteurs », tout en notant qu’elle résulte essentiellement de l’important recul de la production intervenu en 2018, en raison de l’interdiction d’utiliser des pesticides sur les surfaces d’intérêt écologique (SIE). Concernant le soja (170 €/ha), le montant est considéré comme « consternant, au moment où la filière tente de structurer durablement. »
La Fop réitère son souhait de politiques ambitieuses concernant l’accompagnement des productions de protéines végétales. Des plans « protéines » ont été annoncés, en France et en Europe.