Les filières d’insémination animale s’investissent dans la RSE
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Depuis 2014, l’Union nationale des coopératives d’élevage et d’insémination animale (Allice) s’est lancée dans une démarche globale de responsabilité sociétale et environnementale (RSE). Au programme : bilan carbone, formations au développement durable, et diagnostics RSE. Bilan, 18 mois après le début de l’initiative. L’Union nationale des coopératives d’élevage et d’insémination animale entend progresser sur les aspects liés à sa responsabilité sociétale et environnementale. C’est dans ce sens que la structure nationale, qui représente l’ensemble des filières de l’insémination bovine, caprine, ovine et porcine, a lancé une vaste démarche en 2014, autour de deux pistes de travail. Mesurer l’empreinte carbone des semences animales La première consiste à définir précisément l’empreinte carbone des semences utilisées pour la reproduction animale. Les consommations et dépenses énergétiques des laboratoires, des bâtiments d’élevage de la sélection, du stockage des semences et de la distribution jusqu’aux exploitations ont été mesurées. « Notre travail a été validé par l’Ademe, la publication des résultats est imminente », précise Anthony Briand, directeur chaîne logistique à la coopérative Evolution et investi dans ce dossier au niveau d’Allice. Des diagnostics RSE à réaliser à l’échelle de chaque coopérative Le deuxième axe de la démarche est lui-même subdivisé en deux actions : formation, puis diagnostic. « Les acteurs de nos coopératives ont été sensibilisés aux notions du développement durable dans notre cœur de métier, via des formations », ajoute Anthony Briand. Reste maintenant à chaque coopérative d’Allice, selon ses moyens et ses ambitions, la définition de sa propre démarche de diagnostic RSE, pour identifier de possibles pistes de progrès. Les formations dispensées prendront alors tout leurs sens, et serviront à initier des actions correctives ou complémentaires en interne.