Les protéines végétales, de plus en plus présentes dans les rayons
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Le Groupe d’étude et de promotion des protéines végétales (GEPV) a présenté, le 25 juin, le résultat de son enquête bisannuelle sur le référencement des produits à base de protéines végétale dans la distribution. Et la tendance est positive. L’étude, menée sur un échantillon de 23 enseignes de Paris et Beauvais, fait état de 5415 références proposées au consommateur en 2019, contre 5098 en 2017 (+6 %). Ce chiffre n’était que de 1091 il y a 20 ans.
L’essor des protéines végétales « labellisées »
Si la protéine de blé est la plus répandue, devant le soja, le pois « connaît un vrai boom », analyse Hubert Bocquelet, délégué général du GEPV. Parmi les tendances notables : près de 40 % des produits référencés affichent des labels et critères de qualité, dont 16,4 % en bio. Les aliments « analogues à la viande » ont également le vent en poupe, illustrant les efforts de l’industrie agro-alimentaire pour mettre l’accent sur la consommation « plaisir » des produits à base de protéines végétales.
« Un boulevard pour la protéine végétale »
Marie-Laure Empinet, présidente du GEPV, estime que la dynamique devrait se poursuivre. Même si la restitution des travaux préliminaires à la création d’un Plan protéines français n’a pas déclenché l’enthousiasme de la filière, qui s’inquiète du manque d’engagement de Didier Guillaume, elle veut envisager des perspectives porteuses. « Le volontarisme du président Macron et le fait que l’UE planche également sur un Plan protéines posent un cadre », avance-t-elle. Et de citer les exemples à suivre, danois, allemand et roumain. « Pour atteindre l’objectif de 50-50 dans l’équilibre entre protéines animales et végétales dans l’alimentation, y a un boulevard pour ces dernières », affirme de son côté Hubert Bocquelet.