Les semenciers proposent un taux de présence fortuite des OGM de 0,4 %

A la veille de son assemblée générale du 5 novembre, l’Union française des semenciers a rappelé l’importance, pour l’activité de ses membres, d’un cadre réglementaire qui soit plus prévisible et cohérent. L’UFS se prononce notamment pour un taux de présence fortuite d’OGM de 0,4 %, tous événements confondus, dans les semences conventionnelles. Le taux pour les produits de consommations à partir duquel il faut indiquer «  contient des OGM » est de 0,9 %. « 175 millions d’ha d’OGM sont cultivés dans le monde et les semences circulent librement dans l’Union européenne », a argumenté Régis Fournier, président de l’UFS. Impossible dès lors de garantir une absence totale de traces d’OGM dans les semences commercialisées en France. L’enjeu est économique : risque de rappel des stocks avant les semis voire, comme cela a été le cas dans d’autres pays de l’Union, destruction de parcelles. Il est donc indispensable que des règles claires soient établies, y compris sur les modalités d’échantillonnage des semences au niveau européen. Les semenciers français devraient finaliser d’ici un an un référentiel de production validant la maîtrise du risque de contamination OGM dans leurs établissements. Une démarche volontaire qui aurait l’avantage d’apporter des éléments de maîtrise concrets et de devancer la réglementation.