L’industrie de la nutrition animale crée une mission développement durable
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__Afin de structurer ses démarches de développement durable, le Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale (Snia) a décidé de créer avec les autres syndicats de ce secteur et l’Institut technique Tecaliman, une mission technique sur ce thème. Celle-ci sera chargée de répondre aux objectifs du Grenelle de l’environnement de mise en place d’indicateurs environnementaux.__ « Une attention particulière sera portée à l’allocation de l’impact environnemental entre les produits et leurs coproduits », a précisé le 28 mai, Adolphe Thomas, président du Snia, à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle du syndicat qui s’est tenue le 28 mai à Paris. « Le développement durable est une opportunité pour les industriels de l’alimentation animale », a renchéri Jean-Yves Coroller, directeur général d’Even Nutrition Animale qui a souligné que 42,2 % des matières premières utilisées par son entreprise étaient des coproduits. Mais il a précisé que le volet environnemental ne devrait pas prendre le dessus sur le volet sociétal et surtout économique du développement durable. J.P. « Pour durer, il faut d’abord se développer », a-t-il lancé aux participants de l’assemblée générale. Le Snia continue de demander aux pouvoirs publics une évolution de la réglementation en matière de transports et notamment la possibilité de rouler à 44 tonnes (au lieu de 40) pour les véhicules 5 essieux comme dans la plupart des autres pays européens. Une dérogation qui permettrait, selon Patrice Rialland, responsable des achats céréales de Sanders, « de diminuer le nombre de camions sur les routes et donc de limiter les émissions de gaz à effet de serre ».