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L’observatoire agricole de la biodiversité publie les résultats pour 2017

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L’observatoire agricole de la biodiversité (OAB) rend ses conclusions pour l’année 2017. 540 parcelles de 278 exploitations ont été suivies, indique l’OAB dans son bilan annuel. Chambres, ONG, coopératives, groupes d’agriculteurs et de chasseurs… les animateurs locaux sont de plus en plus nombreux, avec une quarantaine de nouveaux participants par rapport à 2016.

Les atouts d’un paysage « mosaïque »

Quelque soit le protocole, l’abondance et la diversité moyennes de biodiversité sont plus importantes dans les parcelles situées dans un paysage composé d’une « mosaïque » d’habitats par rapport aux parcelles situées dans un paysage homogène. Pour les papillons, cela se traduit par 59 % d’individus en plus, avec une plus grand diversité d’espèces (+ 25 %). Un constat qui vaut également pour les vers de terre (+42 % et +6 %) et les invertébrés au sens large (+21 % et + 8 %).

Cette mosaïque peut intégrer de parcelles de cultures différentes et des éléments paysagers en bordure de ces parcelles. La présence de différentes « strates » de végétation est également bénéfique.

Les pratiques agricoles au crible

Travail du sol, couverture du sol, traitements phytosanitaires… parmi les conclusions mises en avant, l’observatoire détaille l’importance des pratiques agricoles sur l’abondance et la diversité des communautés d’insectes, d’invertébrés du sol et de vers de terre. La réduction du travail du sol, par exemple augmente « significativement » l’abondance des invertébrés sous les planches et des vers de terre dans les placettes. En cultures pérennes, l’enherbement de l’inter-rang est un critère qui influe notablement sur l’abondance et la diversité de la faune du sol.