L’UE et la FAO aident l’ex-URSS à gérer ses pesticides périmés
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Quelque 200 000 tonnes, soit près de la moitié des stocks mondiaux : telle est l’estimation des volumes de pesticides périmés qui se trouvent dans douze anciennes républiques de l’Union soviétique (1). Conservés dans des dizaines de milliers de sites non protégés, ces déchets constituent une menace pour la santé publique et pour l’environnement. Raison pour laquelle l’UE et la FAO ont décidé d’investir sept millions d’euros au cours des quatre prochaines années pour aider ces pays à gérer ces pesticides périmés et à atténuer les risques que représentent les stocks existants. Dans le même temps, le projet prévoit de renforcer les capacités de réduction des risques liés aux pesticides utilisés dans l’agriculture et d’éviter l’accumulation de stocks additionnels à l’avenir. La FAO et l’UE travaillent avec des partenaires tels que l’OMS, le PNUE, les Secrétariats de la Convention de Rotterdam, de Stockholm et de Bâle, des ONG, telles que la Croix Verte internationale et la « International HCH and Pesticide Association » (IHPA), ainsi que le secteur privé. (1) Arménie, Azerbaïdjan, Bélarus, Fédération de Russie, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizstan, Moldova, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine.