Maladies émergentes : Barnier propose un réseau euro-méditerranéen de santé animale

((/public/BarnierM-web.jpg|BarnierM-web.jpg|R))__« La globalisation fait de ce monde un véritable bouillon de culture », a affirmé le professeur Osterhaus lors d’une conférence sur les maladies émergentes animales et humaines. Elle se déroulait le 22 septembre lors du conseil informel des ministres européens de l’Agriculture à Annecy (74).__ Occasion pour Michel Barnier de rappeler les priorités du plan d’actions pour une nouvelle stratégie de santé animale de la Commission européenne : préparation et anticipation des crises sanitaires, amélioration de la biosécurité dans les élevages et aux frontières de l’Union. «  Nous attendons les propositions réglementaires auxquelles nous devrons donner la priorité nécessaire », a souligné Michel Barnier, particulièrement attentif à un meilleur contrôle des importations. D’où le mémorandum qu’il a présenté en juin à Luxembourg. Le ministre a également abordé les missions de l’AESA (Autorité européenne de sécurité des aliments) et suggéré la création d’un réseau euro méditerranéen. G.P. Michel Barnier a évoqué le plan stratégique 2009-2014 de l’AESA (Autorité européenne de sécurité des aliments) pour lequel il va consulter le Conseil des ministres de l’Agriculture, soulignant l’importance des missions de l’AESA en matière d’évaluation des risques sur les pathogènes émergents. Il a rappelé la nécessité d’un réseau d’epidémiosurveillance harmonisé entre les Etats membres. « Pour être encore plus efficace, pourquoi ne pas créer dans le cadre du processus de Barcelone : l’Union pour la Méditerranée un réseau euro méditerranéen de santé animale ? », suggère Michel Barnier. Il demande aux chefs de services vétérinaires d’en débattre en novembre lors de leur réunion informelle à Strasbourg. %% % Enfin, il rappelle que politique agricole et politique sanitaire sont indissociables. D’où la nécessité de doter la Pac des instruments financiers suffisants pour prévenir les crises.