Mesures environnementales, Orama tonne
Le | Archives
La baisse du revenu des exploitations de grandes cultures, la régulation des marchés, les mesures de soutien immédiates pour faire face ont bien sûr été au centre des débats du congrès d’Orama, le 19 janvier, à Rungis. Mais il y a eu aussi une véritable montée au créneau des représentants du syndicat regroupant les producteurs de blé, maïs et oléo-protéagineux, contre les mesures liées à l’environnement. Et les assouplissements accordés ces dernières semaines n’ont pas suffi. « Ce ne sont sûrement pas d’ailleurs certaines mesures irréalistes, inutilement coûteuses, chaotiques et, finalement, méprisantes qui ont été prises entre temps au titre des BCAE et de la Directive Nitrates qui pouvaient modifier l’ambiance », a indiqué Philippe Pinta, président d’Orama. « Que puisse nous être resservie cette sentence arbitraire selon laquelle la prairie serait toujours écologique et la production végétale intensive toujours polluante, c’est hors de question », a-t-il poursuivi avant de s’insurger contre l’accumulation de blocages autant dans les secteurs semences, produits phytosanitaires ou encore irrigation, qui « nous empêchent d’utiliser comme nos concurrents les meilleurs moyens de production ».