« Nous allons être impactés par ce qui se passe dans le Tarn » : Jean-Luc Pefau, Chambre d’agriculture de la Vienne
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Depuis la levée du moratoire sur les retenues d’eau par Philippe Martin, l’ancien ministre de l’Ecologie, les acteurs agricoles planchent sur les projets de retenues d’eau dans le cadre de projets de territoire. Quelles incidences va avoir le dossier du barrage de Sivens sur ces projets ? Réaction de Jean-Luc Pefau, chef du service agronomie à la Chambre d’agriculture de la Vienne. « Dans la Vienne, nous avons un projet de stockage de 13 millions de mètres cubes, pour un budget de 70 millions d’euros, qui se répartit en 40 à 50 réserves, explique Jean-Luc Pefau, chef du service agronomie à la Chambre d’agriculture de la Vienne. S’il est donc très différent du projet de Sivens, nous allons être impactés par ce qui se passe dans le Tarn. La principale incidence est que cela va renforcer les velléités des opposants à ces projets. Si le barrage de Sivens ne se fait pas, une décision qu’il ne m’appartient pas de juger car je ne connais pas le dossier, il est clair que cela pourra compliquer la réussite de nos projets. Toutefois, nous sommes dans un contexte différent. La signature d’un contrat territorial a réuni l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, l’Etat et le Conseil général qui prévoit à la fois du stockage mais aussi des mesures d’économie et d’arrêt d’irrigation, et également les associations environnementales. »