Numérique, la filière des engrais veut construire une base de données sur les produits
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Agro EDI Europe entend regrouper des acteurs, parfois concurrents, autour d’objectifs communs tels que l’harmonisation des données, l’interopérabilité des outils et la traçabilité. À l’occasion de ses rencontres annuelles le 13 juin à Paris, l’association a mis en avant un projet de traçabilité sur les engrais. « En 2017, nous avions démarré un projet d’envoi d’informations concernant les produits vers la distribution, mais qui a été abandonné car trop contraignant et sans valeur obligatoire », indique François Deltour, directeur de Soveea (1). La filière est repartie d’une feuille blanche en 2018 avec trois distributeurs (Terres de France, AXSO et AREA), trois industriels (Boréalis, LHOIST et Yara), l’Afcome, FNA, Coop de France, Afaïa, UNIFA, Agro EDI et Soveea.
Premiers tests en septembre
Le groupe s’est réuni deux fois. L’ambition : mettre en place une base de données centralisées afin que les distributeurs puissent disposer d’informations sur les produits. « Nous devons encore voir les règles de gouvernance, explique François Deltour. Chaque industriel choisira également quels éléments il délivre et à quelles entreprises. » Le cahier des charges sera fini en juin pour un premier test en septembre. « Si la réglementation devient plus contraignante, la filière des engrais sera prête », ajoute le directeur de Soveea.
(1) Société de valorisation des emballages des éco-actions des engrais et d’amendements