OGM : étiquetage et impacts socio-économiques au menu européen de 2013
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Deux études arrivent à leur terme sur les OGM au niveau européen. Seront-elles suffisantes pour clarifier les positions de la Commission et harmoniser les réglementations entre Etats membres ? En 2013, la Commission européenne devrait disposer d’éléments concrets pour avancer sur plusieurs dossiers concernant les organismes génétiquement modifiés. L’étude concernant l’étiquetage sans OGM est pratiquement bouclée et sera publiée officiellement ce printemps. Elle devrait permettre d’évaluer la nécessité, ou non, d’harmoniser les règles de l’étiquetage « sans OGM ». Elle montre de grandes variabilités entre les Etats membres. Si tous les pays réfléchissent à la question, seuls l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, l’Autriche et la Finlande ont émis des lignes directrices ou ont légiféré. Des projets sont en cours en Grèce, Hongrie et Luxembourg. Certains Etats membres auraient déjà fait savoir qu’ils ne souhaitaient pas s’orienter vers une norme européenne pour un étiquetage sans-OGM. Pour ou contre un droit national de retrait Egalement en cours, la proposition de donner la possibilité aux Etats membres de faire valoir un droit de retrait national sur la culture des OGM. Aucun accord sur cette proposition n’a été trouvé par les présidences danoise et chypriote. Le travail qui démarre sur les impacts socio-économiques des organismes génétiquement modifiés pourrait aider les Etats à adopter cette proposition. La première réunion des experts se tiendra à la fin du mois. Elle doit permettre de valider une méthodologie et des indicateurs pour qualifier ces impacts, notamment les conséquences en aval de la chaine alimentaire et le coût de la coexistence.