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OGM : la Commission européenne satisfaite des règles de coexistence

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((/public/maisOGM.png|maisOGM|L))__La Commission européenne n’a pas l’intention d’aller plus loin en matière d’harmonisation des réglementations entre les Etats membres concernant la coexistence des cultures génétiquement modifiées et conventionnelles, comme elle l’a indiqué dans un rapport publié le 2 avril.__ Elle entend laisser le libre arbitre aux pays, même si elle continuera à émettre des recommandations. La Commission européenne considère, en effet, que les États ont fait des progrès considérables en la matière : 15 pays disposent d’une législation relative à la coexistence contre 4 en 2006. S.Ay. __Aucune difficulté__ %% % Surtout, l’institution se satisfait de la manière dont ont été appliquées les différentes législations. « Bien que, dans l’UE, la controverse sur les cultures génétiquement modifiées sévisse dans la société, aucun élément concret n’indique que l’introduction de cultures GM dans l’agriculture de l’UE ait rencontré des difficultés dans la pratique », précise la Commission. De plus, selon l’instance, il n’y a pas eu de perte économique due au non-respect des règles nationales de coexistence. « Bien que la mise en oeuvre, par des États membres voisins, de stratégies différentes (…) soit susceptible de créer des problèmes transfrontaliers, des difficultés de cette nature n’ont pas été observées dans la pratique », poursuit la Commission. Elle établira en 2012 un rapport sur la situation en matière de coexistence dans ces mêmes États et promet, toutefois, de redoubler d’efforts pour faciliter la coopération entre les pays. En 2008, environ 100 000 hectares du maïs génétiquement modifié ont été cultivés en République tchèque, Allemagne, Espagne, Portugal, Roumanie et Slovaquie.