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OGM : pour la Suisse, les risques sont faibles

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Les résultats du programme suisse de recherche « Utilité et risques de la dissémination de plantes génétiquement modifiés », le PNR 59, ont été rendus publics le 28 août. Réalisé pendant cinq ans, il n’a mis en évidence aucun risque lié au « génie génétique vert », que ce soit pour la santé ou pour l’environnement. « L’apparition d’effets indésirables sur les sites où sont cultivées des variétés transgéniques (…) est due à de mauvaises pratiques agricoles », indique le rapport. Onze projets de recherche ont étudié les risques environnementaux sur blé, maïs et fraises, sans que les auteurs n’aient pu établir des effets négatifs sur les insectes utiles, les microorganismes ou la fertilité des sols. Les auteurs indiquent que la coexistence est possible du fait que la Suisse est structurée en petits espaces. Le choix des agriculteurs pour cultiver des OGM relèverait du mimétisme (faire comme les exploitations voisines) et de la rentabilité économique des variétés qu’ils considèrent actuellement comme faible. Mais les consommateurs suisses ne suivent pas : un quart seulement est prêt à acheter des denrées alimentaires produites à l’aide du génie génétique, selon les résultats du PNR59 Les Suisses ont voté en 2005 un moratoire sur la commercialisation des plantes génétiquement modifiées, qui a duré jusqu’en 2010 et qui a été prolongé par le Conseil fédéral jusqu’en 2013.