Pesticides et loi d’avenir agricole : l’UIPP demande des aménagements
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Si la loi d’avenir a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale, elle doit encore être examinée par la commission des affaires économiques du Sénat à partir du 19 février, puis en séance publique le 8 avril. Une occasion que vont saisir les parties prenantes pour faire évoluer le projet de loi. L’Union des industries et de la protection des plantes, UIPP, a fait plusieurs requêtes sur les pesticides. Le point avec Eugénia Pommaret, directrice de l’UIPP. « Le projet de loi indique que la publicité commerciale serait interdite pour les pesticides, sauf dans les points de distribution et les publications de la presse professionnelle agricole. Nous demandons que soit ajouté à ces dérogations le terme de « média professionnel », afin qu’il puisse être possible de continuer à diffuser des informations sur les produits phytosanitaires dans d’autres supports de communication professionnels plus larges comme les sites des sociétés ou encore de la préconisation techniques. Autre point : les députés ont approuvé la délivrance, la modification et le retrait des autorisations de mises sur le marché par l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Nous continuons à être opposés à la double casquette d’expertise et de délivrance des AMM de l’Anses et nous demandons que cet article soit supprimé. Tout comme celui qui crée un conseil d’orientation composé des représentants des ministres de tutelle et des directions scientifiques de l’Anses. Nous suggérons aussi que l’obligation du conseil soit rattachée globalement à l’activité de vente de phytosanitaire et non simultanée à chaque acte de vente. Enfin, nous souhaitons que l’article sur la phytopharmacovigilance distingue le suivi post AMM spécifique aux produits de suivi post AMM global. »