Plan banane durable n° 2 : poursuivre les efforts de réduction de phytos

Le Plan banane durable n° 1, mené en Martinique et à la Guadeloupe de 2008 à 2013, a fait l’objet, de la part de l’Etat, d’une évaluation conduisant à des recommandations pour l’élaboration d’un plan n° 2. Concernant l’axe environnemental, le rapport indique que « la poursuite des efforts pour atteindre une réduction de l’emploi de produits phytosanitaires est possible, notamment en employant des méthodes de biocontrôle », en diffusant les résultats, en rédigeant des aides à la décision technico-économique et en améliorant la distribution de plantes compagnes. Et de préciser que les progrès les plus attendus se situent côté guadeloupéen, la Martinique ayant davantage réduit l’usage des produits. Les traitements fongicides post-récolte sont notamment à travailler. La fertilisation semble quant à elle le prochain chantier d’ampleur. «  Un suivi des quantités de fertilisants apportés a déjà été initié et des réflexions se structurent sur l’amélioration des plans de fumure (accroissement des analyses de sol, de feuilles, utilisation d’amendement organique, réduction de la quantité de fertilisant apporté) et un travail agronomique sur la qualité des sols », précise le rapport. D’autres chantiers sont également cités, comme la maîtrise de la consommation d’eau, d’énergie, la pérennisation de la collecte de déchets… Concernant le développement d’une partie de la production en bio, le rapport relate qu’il semble atteignable mais nécessitera des moyens spécifiques : recherche d’un fongicide bio, obtention de l’autorisation de la mise sur le marché du piégeage à charançon pour une « utilisation de masse », recherche de terrains (secs) plus adaptés…