Plus de 18 000 conversions bios à l’horizon 2015
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Un certain profil se dégage de ces 18 600 exploitants. Un agriculteur conventionnel souhaitant se convertir dans les 5 ans est en moyenne plus jeune de quatre à cinq ans que celui qui ne fait pas ce projet. Son niveau de formation, qu’elle soit agricole ou générale, est plus élevé. La diversification des activités à la ferme (transformation, sylviculture, tourisme…)est un point commun à 20 % de ces candidats à la bio, tandis que la vente en circuit court en rassemble 36 %. « Un profil très proche des exploitants déjà en bio », note le rapport. Bio/conventionnel : les autres dynamiques En marge des intentions de conversion, d’autres dynamiques peuvent impacter le nombre d’exploitations en agriculture biologique, notamment les déconversions, ou les installations directement en bio. Ainsi, en 5 ans, 1 à 5 % des exploitations biologiques ont cessé de produire sous certification chaque année. À l’inverse, des exploitations peuvent faire l’objet d’une conversion à l’occasion de l’installation d’un jeune agriculteur. Pour les auteurs de l’étude, ces dynamiques d’entrée et de sortie restent mineures.