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Premières signatures de la charte Duralim, pour une alimentation animale durable

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Il aura fallu 12 réunions plénières, entre 2014 et 2016, pour que la plateforme Duralim, initiative du Snia et de Coop de France, aboutisse à une charte d’engagement en faveur d’une alimentation animale plus durable pour les filières d’élevage. La démarche a rassemblé aussi bien l’amont des filières que l’aval, et des représentants de la société civile, à l’instar de l’ONG WWF. Les réunions ont été constructives : les éventuels désaccords n’ont jamais créé de vrai blocage. Comme en témoigne. Ces réunions ont rassemblé aussi bien l’amont des filières que l’aval, et des représentants de la société civile, à l’instar de l’ONG WWF. Des réunions constructives où les éventuels désaccords n’ont jamais créé de vrai blocage, témoigne Alain Guillaume, président du Snia : « Il y a une vraie curiosité réciproque en les parties prenantes, une envie d’identifier les attentes spécifiques et les attentes commune. »

« L’idée était surtout d’éviter le greenwashing et de se faire plaisir en ne parlant que de ce que chacun fait, explique pour sa part Jean-Luc Cade, président de Coop de France métier du grain. L’important est d’avancer et de progresser. » C’est pour cette raison que cette charte engage ses signataires à travailler sur au moins deux axes de valorisation des productions et deux axes de progrès.

Les axes de valorisation identifiés

  • qualité et sécurité sanitaire des aliments,
  • bonnes pratiques professionnelles et exigences réglementaires,
  • origine France des matières premières,
  •  efforts d’optimisation de la valorisation des ressources,
  • produits issus des filières animales françaises.

Les axes de progrès

  • connaissance des conditions de production des matières premières,
  • approvisionnements durables en protéines végétales,
  • connaissance de l’empreinte environnementale du secteur de l’alimentation animale,
  • développement de l’agriculture de précision et des solutions de biocontrôle.

L’engagement dure trois ans, moyennant une adhésion annuelle calculée selon un barème appliqué selon la nature de l’organisme ou de l’acteur concerné. « En contrepartie, signer, c’est bénéficier de la communication collective de la démarche et de l’accès à un centre de ressources commun », détaille Alain Guillaume. Invité à conclure les premières signatures, Stéphane Le Foll a salué une initiative « positive et en cohérence avec les grands enjeux alimentaires actuels, et notamment la traçabilité. »

Les premiers signataires : AGPB, AGPM, Aliments Merciers, Avril, Arrivée nutrition animale, Arrivée Bellanné, Carrefour, Cavac, Coop de France, Coopérative Garun Paysage, FNA, FNPL, Lorial, McDonald’s, Sanders, Snia, Solevial, Tellus, Terres univia.