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Produits alternatifs en viticulture : évaluation et mode d’emploi à préciser

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((/public/scene_viti_WEB.jpg| |L))__Le 11 février à Bordeaux, le pôle d’expérimentation de Bordeaux-Aquitaine (1) organisait les 1ères rencontres viticoles d’Aquitaine.__ En plus des techniques et des outils mobilisables à court terme pour limiter le nombre de traitements phytosanitaires, la voie de recherche qui étudie les produits alternatifs et notamment les stimulateurs des défenses naturelles, les SDN, était présentée ce jour-là. Concernant les SDN, plusieurs questions sont à approfondir car le transfert vers le terrain des bons résultats observés au laboratoire reste un problème. M.-N. C. %% % “'(1) Le pôle d’expérimentation de Bordeaux-Aquitaine regroupe la Chambre d’Agriculture de la Gironde, l’IFV (Institut français de la vigne et du Vin) et l’EPLEFPA (Etablissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricoles) de Bordeaux-Blanquefort.'” Pourquoi les résultats varient autant d’une année à l’autre ? Quels rôles jouent les conditions extérieures sur leur efficacité ? Les essais menés sur les SDN visent à déterminer quel type de programme de traitement (alternance ou associations) permettrait d‘obtenir une efficacité supérieure à la dose réduite de produits phytosanitaires. « Attention, a précisé Nicolas Aveline IFV, l’analyse en comparaison avec des témoins de vraisemblance, à savoir les doses réduites utilisées seules, est obligatoire dans ce type d’essai. » En 2009, les essais menés par le pôle Bordeaux-Aquitaine, sur les SDN n’ont pas mis en évidence d’efficacité supplémentaire en condition de pression de mildiou faible dans le cadre d’une stratégie d’association à des doses réduites de fongicides. Les essais 2010 poursuivent l’étude des SDN et des pistes nouvelles sont explorées. Celle des phosphites qui peuvent apporter parfois une efficacité intéressante en début de saison sur le feuillage mais qui reste tout de même irrégulière selon les pressions parasitaires. Les préparations naturelles non préoccupantes (PNPP) comme les purins d’orties et de prêle seront aussi testés.