Pulvérisateurs : des normes en vue
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((/public/pulve-ecophyto-web.jpg|pulve-ecophyto-web.jpg|L))__Les députés européens ont approuvé en première lecture, le 22 avril, un texte proposant des exigences supplémentaires de protection de l’environnement applicables à la conception et à la construction de machines neuves destinées à l’application des pesticides.__ Ce texte vient modifier la directive 2006/42/CE du 17 mai 2006 relative aux machines. Sont concernées les machines automotrices, tractées, portées, semi-portées et aéroportées, ainsi que les machines fixes destinées à l’application des pesticides, à la fois à usage professionnel et privé ; les machines motorisées ou à fonctionnement manuel, portatives ou tenues à la main, équipées d’une chambre de pression. Objectif : concevoir et construire des engins qui puissent être utilisés, réglés et entretenus sans exposer involontairement l’environnement aux pesticides. G.G. Les nouvelles exigences portent sur les contrôles et la surveillance des machines, le remplissage et la vidange, l’application (taux, distribution, dépôt et dérive…), l’entretien (nettoyage, service après-vente), les inspections, le marquage des buses, tamis et filtres, et la notice d’instructions (précautions à prendre, conditions d’utilisation, fréquence des vérifications…). % %% __Le Comité européen de normalisation va plancher__ %% % Afin d’appuyer ces nouvelles exigences et permettre aux fabricants de s’y conformer, la Commission va délivrer un mandat au Comité européen de normalisation afin d’élaborer des normes harmonisées pour chaque catégorie de machines. « En particulier, le mandat exigera que les normes fournissent les critères et les spécifications techniques en ce qui concerne l’installation des boucliers mécaniques, des tunnels de pulvérisation et des dispositifs de pulvérisation à jet porté, la prévention de la contamination de la source d’approvisionnement en eau au cours du remplissage et de la vidange, et les spécifications précises concernant les instructions à donner au fabricant afin de prévenir toute dispersion des pesticides, en tenant compte de tous les paramètres pertinents comme les buses, la pression, la hauteur de la rampe, la vitesse du vent, la température de l’air, l’humidité et la vitesse de la conduite », précise la Commission.