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Qualité de l’eau : de meilleurs résultats qu’en 2010

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La douzième synthèse par EauFrance de l’état des eaux souterraines et superficielles de France, publié en septembre 2015, livre ses enseignements. Etat chimique et écologique y sont évalués, en comparant les mesures effectuées en 2010 et 2013. Une amélioration réelle, à défaut d’être importante, est recensée. Acquérir plus de données 43,2 % des masses d’eau de surface étaient en bon état chimique en 2010, contre 48,2 % en 2013. Les masses d’eau littorale ou des plans d’eau en état indéterminé ont nettement baissé en trois ans, souvent en faveur des masses d’eau en bon état. « Les efforts d’acquisition de données doivent être maintenus : 46,3 % des plans d’eau restent en état indéterminé en 2013 », souligne le rapport. L’une des explications, dans les cas non tranchés, est l’aspect binaire de l’évaluation : « bon » ou « non atteinte du bon état ». En cas de doute, les experts privilégient un classement « indéterminé ». Amélioration lente d’un point de vue écologique Pour l’évaluation des eaux sur le critère écologique, il existe davantage de « notes » (très bon, bon, moyen, médiocre, mauvais, indéterminé). 43,4 % des eaux de surface sont au moins en bon état écologique en 2013 (41,4 % en 2010). Un quart des masses d’eau évaluées sur les deux périodes s’améliorent, une moitié stagne, et 20,1 % se dégradent, avec une grande disparité de situations. Eaux souterraines : nitrates et pesticides en première ligne 67 % des masses d’eau souterraine sont en bon état chimique en 2013 (58,9 % en 2010). Pour les masses d’eau souterraine en mauvais état, les polluants le plus souvent responsables de déclassement sont les nitrates (17 %) et les pesticides (15,8 %). Ces dégradations ne représentent cependant que 2,6 % de l’eau, pour 7,6 % en amélioration. La stagnation est largement majoritaire (89 %). Le niveau de détermination de l’état chimique est très élevé, 99,8 %.