Réactions : la co-existence est possible
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__Proposer des zones dédiées aux cultures d’OGM s’opposerait à la liberté de cultiver, selon les industries des semences et des phytosanitaires qui s’exprimaient suite à la publication des résultats du programme de recherche européen Co-Extra sur la coexistence des cultures OGM et non-OGM (voir actualité précédente).__ Dans un communiqué du 5 juin, le Gnis (le Groupement national interprofessionnel des semences et plants), Oléosem (semenciers oléagineux), Seproma (semenciers de maïs) et l’UIPP (Union des industries de la protection des plantes) estiment que « les mesures relatives aux plantes OGM doivent être prises au cas par cas. Pour le maïs, le respect des bonnes pratiques agronomiques (…), logistiques et de nettoyage du matériel agricole permet de garantir la coexistence entre les filières. » S.Ay. __« scenario inacceptable »__ %% % Les producteurs de grandes cultures, réunis au sein d’Orama, s’opposent fermement à la notion de zones dédiées à un type d’agriculture qu’elle soit conventionnelle, bio ou OGM, un « scenario inacceptable ». Selon l’interprofession, une telle décision accentuerait les distorsions de concurrence pour les agriculteurs français et européens. « Le Brésil et l’Argentine - dont des experts participent à l’étude Co-Extra - auraient en effet tout intérêt à ce que l’Europe renonce à la culture des OGM, indique Orama. Ils auraient alors la place libre pour approvisionner les consommateurs européens en denrées alimentaires OGM ».