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Santé animale : la DGAL renforce la surveillance des pestes porcines

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Le ministère de l’Agriculture a publié le 17 mai les modalités de surveillance événementielle des pestes porcines en élevages de suidés (porcs et sangliers d’élevage). Ces mesures sont proposées dans le cadre de la Plateforme nationale d’épidémiosurveillance en santé animale, ESA. Cette actualisation s’accompagnera d’une sensibilisation des acteurs de l’élevage via des supports élaborés dans le cadre de la Plateforme ESA.

Grâce à des critères de suspicion, l’objectif est de détecter le plus précocement possible l’introduction de la peste porcine africaine (PPA) ou classique (PPC) en élevage, avec ou sans connaissance préalable de cas dans la faune sauvage.

Préserver le statut de pays indemne

Si la France est indemne de PPC et PPA, le risque d’introduction est en premier lieu lié à des activités humaines, en particulier l’introduction d’aliments contenant du porc ou du sanglier rendus accessibles aux animaux sauvages ou d’élevage, les transports de suidés, et les activités de chasse en relation avec les pays touchés par la maladie.

La PPA, introduite en Sardaigne en 1978, se répand dans les pays de l’Est. Elle a été déclarée en Ukraine (depuis 2012), en Biélorussie (depuis 2013) et plus récemment en Pologne, Estonie, Lettonie et Lituanie (depuis 2014), en Moldavie (depuis 2016), en République Tchèque, en Roumanie (2017) et en Hongrie (2018). Il n’y a pas eu de foyer de PPC en Europe en 2016 et en 2017.

Propagation par contact

Les pestes porcines se diffusent par contact direct ou indirect avec des animaux infectieux. Aussi, la propagation sera rapide dans un lot, mais la diffusion au reste de l’élevage sera fonction des mesures de biosécurité internes à l’exploitation.