Signes de qualité : une réforme pour y voir plus clair
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((/public/signes.jpg|signes.jpg|L))__A l’heure où la réforme des SIQO (signes d’identification de la qualité et de l’origine), mise en place au cours de l’année 2007, devient totalement opérationnelle, le CNA (Conseil national de l’alimentation) publie un avis, adopté à l’unanimité le 12 juin.__ % %% Vingt-six recommandations découlent de cette réforme d’envergure à la triple ambition : introduire de la cohérence, de la transparence et de la confiance dans le monde des signes de qualité. En quelques années, avec la multiplication des sigles, difficile en effet de distinguer ceux liés à la qualité réelle des produits d’un simple marketing. Pour le CNA, il est capital, avec cette réforme, de répondre au manque de lisibilité du système : pour les consommateurs bien sûr mais aussi pour les producteurs. Comment ? En simplifiant les cahiers des charges autour d’une promesse simple et claire, en concevant des partenariats avec la restauration et la distribution afin de mettre en valeur les produits sous SIQO, en développant la formation et l’information autour de ces sigles. Mais ce n’est pas tout. Le CNA appelle à une harmonisation plus forte à l’échelle européenne aussi bien au niveau des logos que des contrôles. Concernant le nouvel Inao (Institut national de l’origine et de la qualité) - qui remplace l’ancien Inao (Institut national des appellations d’origine) et la CNLC (commission nationale des labels et des certifications de produits agricoles et alimentaires) - le CNA souhaite qu’il soit davantage représentatif, que lui soit également appliqué une procédure de contrôle, qu’il suive un nouveau découpage administratif afin que tous les opérateurs bénéficient de ses services, quelle que soit sa localisation. A.G. ++__L’objectif de la réforme__++ %% % La réforme des SIQO se caractérise par une triple ambition. La 1ère : introduire de la cohérence. C’est désormais un seul organisme, le nouvel Inao (institut national de l’origine et de la qualité), qui instruit, contrôle et fait la promotion des différents sigles de qualité, à l’exception toutefois de l’agriculture biologique. La 2è : gagner en transparence grâce à la création d’un ODG, un organisme de défense et de gestion pour chaque signe, à l’exception de l’AB. Ces ODG seront chargés d’élaborer le cahier des charges de leur signe de qualité ou d’origine, au besoin de le faire évoluer, de défendre et de promouvoir le produit. Dernière ambition de cette réforme et pas des moindres : gagner la confiance des consommateurs, notamment en séparant les fonctions de gestion et de contrôle des signes de qualité. A charge désormais pour des organismes tiers - compétents et indépendants - réunis au sein d’un CAC (Conseil des agréments et contrôles) d’effectuer ces contrôles.