Le Comité des plastiques en agriculture (CPA) était présent au Sival d’Angers, du 15 au 17 janvier. Le salon dédié aux filières arboricoles, maraîchères et viticoles était l’occasion, pour la structure, de communiquer sur un large panel de sujets. À commencer par ses trente ans, dont le point de départ se situe précisément dans le Maine-et-Loire et en Poitou-Charentes, où les premières collectes de plastiques agricoles ont débuté en 1989…

Un contexte qui impose à l’agriculture de « rester irréprochable »

Mais le CPA s’est aussi efforcé de mettre en avant son activité face aux défis actuels. Alors que les plastiques sont dans la ligne de mire de nombreuses ONG, et que les politiques se penchent sur le dossier, « l’agriculture française se doit de rester irréprochable dans la gestion de ses plastiques en fin de vie, en renforçant les schémas de collecte et de recyclage », fait-on valoir sur le stand de CPA, où la « Charte 100 % APE » était mise en exergue.

Réduire le taux de souillure des paillages

Alors que le recyclage des plastiques connait un contexte international « critique », l’heure est à l’innovation pour limiter au maximum les volumes de déchets, surtout s’ils sont souillés. Pour les paillages, 2019 marquera la première année d’utilisation commerciale des techniques « Rafu », mises au point par le centre de recherche Invenio pour la dépose des films après la récolte. Un équipement à base de racloir et de soufflerie permet de réduire leur taux de souillure à moins de 50 %, pour une économie, à moyen terme, de 3 à 4 000 tonnes de déchets souillés. Les filières concernées : salade, pomme de terre et asperge (en cours de développement), carotte, melon et échalote, dans le cadre d’une version Rafu II.