Sol, une ressource non renouvelable protégeable

« Sous chaque mètre carré de sol de prairie, on trouve 200 vers de terre, 200 000 acariens et collemboles et une centaines de milliards de bactéries et d’algues. Le sol, épiderme vivant de la terre, ressource non renouvelable, doit être protégé, pour ses fonctions environnementales, économiques et culturelles » a annoncé Charles Bielders, professeur à l’université catholique de Louvain lors du colloque « Sol, enjeux et mesure de protection », le 28 octobre à Laon. 60 personnes, élus et responsables professionnels, ont pu mesurer toutes les fonctions du sol, les dégradations liés à l’action humaine et les moyens de protection. Prosensols, projet Interreg IV dédié à la protection des sols, réunit partenaires français et belges. Il vise la promotion de pratiques respectueuses des sols, vers les agriculteurs, les élus, les administrations et le grand public. Avec ce colloque, les organisateurs ont montré qu’aux problèmes de tassement, érosion, contamination, perte de biodiversité et de matière organique, il existe des solutions pratiques. Des conseillers et agriculteurs ont présenté les avantages des couverts végétaux, bandes enherbées, haies, bosquets, fascines et talus. Sans oublier les aménagements de cour de ferme avec des dispositifs évitant les pollutions ponctuelles. Le travail agricole du sol a aussi une influence importante. Les aménagements en hydrauliques douces peuvent compléter les pratiques agricoles si nécessaire. Pour plus d’informations, www.prosensols.eu