Référence agro

Syngenta lance l’opération pollinisateur sur dix sites en France

Le | Archives

((/public/pollinisation_melon.jpg|pollinisation_melon.jpg|L))__L’agriculture en 2010, selon la firme phytosanitaire Syngenta, est « compétitive, productrice de matière première mais aussi de biodiversité ».__ Et pour soutenir ce deuxième axe de la production, la société lance l'« opération pollinisateur » en France. Cette action, déjà initiée au Royaume-Uni, porte sur dix sites localisés dans le Centre-Ouest et le Sud-Est et sera menée en premier lieu avec la filière melon car la culture est très dépendante de l’action de bourdons pollinisateurs. Il s’agit alors de s’intéresser à ce qui se passe en bordure des parcelles cultivées. Des mélanges d’espèces fleuries vont être semés et feront partie d’un programme d’expérimentation afin d’évaluer leur impact. Syngenta va fournir les semences et conseillera les agriculteurs pour gérer ces bandes enherbées mais aussi pour traiter les cultures en respectant les populations d’insectes auxiliaires. A.D. %% % % %% “'Photo : le melon, une culture très dépendante de la pollinisation par les bourdons (photo : Syngenta)'” « Le principal facteur de diminution des pollinisateurs est lié à la dégradation des habitats. Nombre de ces insectes nichent dans le sol, souligne André souligne André Fougeroux, responsable stewartship biodiversité au sein de Syngenta Agro. Et de rappeler que « sous nos latitudes, ce sont les milieux ouverts, entretenus par l’homme, qui hébergent le plus grand nombre d’espèces et non les milieux fermés comme les forêts. La déprise des terres s’accompagne d’un recul de la biodiversité. Penser qu’un territoire agricole cultivé est un désert, est une erreur. » D’ailleurs sur les douze fermes Agéris, réseau soutenu par Syngenta, entre 200 et 350 espèces d’arthropodes ont été recensées et pas moins de 810 pour le vignoble du chateau Les Vergnes dans le Bordelais. L’objectif est bien de passer de l’étape de protection de la biodiversité à sa production. Laurent Peron, directeur communication de Syngenta estime alors qu’il faudra arriver à rémunérer ce type d’aménagement mis en place sur les fermes : « que ce soit par la valorisation commerciale du produit ou par des aides spécifiques dans le cadre de la Pac d’après 2013. » A.D.