Une étude néerlandaise révèle l’empreinte sur l’eau de la bioénergie
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__Des chercheurs de l’Université de Twente au Pays-Bas ont réussi à évaluer l’empreinte sur l’eau de la bioénergie, à savoir la quantité d’eau nécessaire pour cultiver des plantes à des fins de production de biomasse.__ L’équipe néerlandaise a étudié l’empreinte sur l’eau de 13 cultures, à savoir l’orge, le manioc, le maïs, la pomme de terre, le colza, le riz, le seigle, le sorgo, le soja, la betterave à sucre, la canne à sucre, le froment et le jatropha. Les scientifiques en concluent que pour la production de bioélectricité, les plantes les plus adéquates sont le maïs, la betterave à sucre et la canne à sucre, les moins appropriées étant le colza et le jatropha. Pour le bioéthanol, la betterave et les pommes de terre sont les plus appropriées et la canne à sucre arrive en troisième position. Il suffit en effet de 1 400 litres d’eau pour fabriquer un litre de bioéthanol à partir de la betterave à sucre, expliquent les chercheurs hollandais. Pour le biodiesel, le classement est également sans appel : il faut environ 14 000 litres d’eau pour produire un litre de biodiesel à partir du soja ou du colza, en comparaison de 20 000 litres d’eau en moyenne pour un litre de biodiesel à partir du jatropha. Y.R.