Une expertise sur l’empreinte écologique
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__« Entre 1961 et 2005, l’empreinte écologique de la France a augmenté de 85 %, passant de 160 millions d’hectares globaux (Mhag) à 300 Mhag… On est passé d’une empreinte constituée à 50 % de la composante agriculture en 1961 à une empreinte constituée à 50 % de la composante énergie en 2005 ».__ Voici ce qui est mentionné en préambule de l’étude conduite par le Commissariat général au Développement durable - Service de l’observation et des statistiques (CGDD-SOeS) parue dans le dernier numéro d’Études & documents (mai 2009)*. Cette étude vise à fournir des éléments permettant de « retenir ou au contraire d’écarter » le recours à l’empreinte écologique sur la base de critères scientifiques et de formuler des recommandations sur les utilisations possibles de cet indicateur. Dans le cadre de la loi « Grenelle 1 », l’État s’est en effet fixé pour objectif de disposer d’indicateurs liés à la Stratégie nationale de développement durable (SNDD) et de développer de nouveaux indicateurs valorisant les biens publics environnementaux dans la comptabilité nationale. Un rapport plus complet incluant des tests complémentaires sur l’empreinte écologique actuellement conduits par le SOeS, sera publié en juillet. Y.R. %% % * étude disponible sur www.ifen.fr/uploads/media/etudes_documentsN4.pdf __Le concept d’empreinte écologique__ % %% Ce sont deux chercheurs canadiens Mathis Wackernagel et William Rees qui ont élaboré le concept d’empreinte écologique au début des années 90. Il s’agit d un outil qui évalue « la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d’absorption de déchets ».