Usages mineurs : l’unité de coordination de l’UE se structure

Créée au printemps dernier, l’unité de coordination de l’UE pour les usages mineurs, hébergée à Paris par l’Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (OEPP), est devenue opérationnelle avec le recrutement, en septembre, de son coordinateur, Jeroen Meeussen. Objectifs de la structure : augmenter l’offre de moyens de lutte destinés aux utilisations mineures au sein des différents Etats membres. Et ce, pour combler non seulement les absences de solutions contre les ravageurs et maladies des cultures mineures, mais également celles touchant les ravageurs et maladies mineurs d’autres cultures. « Ces solutions peuvent aussi bien être chimiques que non chimiques, le but étant de développer la protection intégrée », précise Jeroen Meeussen. Comme validé par le Conseil de l’UE en mai dernier (voir notre actualité Usages mineurs en phytos : l’Europe approuve la création d’un outil de coordination), l’unité bénéficie, pour ses trois premières années, d'un budget de 700 000 euros par an, provenant pour moitié de la Commission européenne et pour autre moitié de trois Etats membres : la France, l’Allemagne et les Pays-Bas. « D’autres pays devraient suivre car nos travaux bénéficieront à l’ensemble des Etats membres, affirme le coordinateur. L’obtention de résultats facilitera l’arrivée de nouveaux financements et, avec eux, la construction d’un modèle de financement durable pour poursuivre notre activité au-delà des trois ans. » L’unité, dont le comité directeur est composé de représentants des organismes financeurs, devrait bientôt compter quatre salariés. « Trois personnes sont en cours de recrutement, confirme Jeroen Meeussen. Deux pour s’occuper des aspects techniques et administratifs. Un troisième pour créer et gérer la base de données dédiée. »