Verdissement de la Pac : des assouplissements possibles
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Le 2 octobre dernier, lors du congrès des agriculteurs européens (Copa) à Budapest, Dacian Ciolos, le commissaire européen à l’Agriculture a réaffirmé ses positions sur la réforme de la politique agricole commune, notamment sur le verdissement, insistant sur le fait que « les aides directes resteront au cœur du dispositif ». Sans détailler les souplesses possibles, il a indiqué que les Etats membres pourront proposer des mesures pour remplacer une ou plusieurs des trois mesures du verdissement, à partir du moment où « leur impact est au moins équivalent aux trois mesures de départ. » Il a rappelé que les 7 % de zones d’intérêt écologique ne représentent pas nécessairement de la jachère. « Nous allons prendre en compte des zones qui n’étaient pas éligibles jusqu’à présent, mais qui font partie de l’infrastructure écologique de l’exploitation », a-t-il expliqué. Ensuite, la Commission travaille sur la reconnaissance de « cultures vertueuses pour l’environnement » ainsi que sur « la gestion partiellement collective de ces infrastructures environnementales » pour la mise en place de ces 7 % de zones écologiques. Dacian Ciolos le réaffirme : le verdissement a été pensé comme « un outil de durabilité économique pour le secteur et le maintien de la capacité de production à long terme de l’Europe ».