Virus de Schmallenberg : la recherche avance mais l’épidémie s’étend
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Dans une lettre publiée le 11 mars, le Coda-Cerva, soit le centre belge de recherche vétérinaire et en agrochimie, annonce avoir identifié le virus de Schmallenberg (SBV) sur des culidoides, une espèce de moucheron soupçonné d’être le vecteur de la maladie. En parallèle, les premiers résultats d’une enquête conduite par l’Institut central vétérinaire de Wageningen ont été publiés le 9 mars. Ils indiquent que 70 % de la population bovine étudiée présenterait des anticorps anti-SBV. En France, le même jour, une modification de la note de service de la Direction générale de l’alimentation, DGAL, concernant la procédure de diagnostic, a été envoyée au ministère de l’Agriculture. Elle précise que les laboratoires agréés (1) réalisent des analyses sur les prélèvements de cerveau, et de sang en complément, à l’aide de deux kits validés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, l’Anses : Adiavet® Schmallenberg virus realtime et TaqVet Schmallenberg Virus - S Gene. Ils permettent de suivre la situation en temps réel, et d’apporter les données relatives à la propagation du virus à la plateforme nationale de surveillance épidémiologique. 670 élevages Au 9 mars, ce sont 670 élevages français qui sont infectés par le virus de Schmallenberg, soit 259 de plus que la semaine précédente. Aujourd’hui, on compte respectivement 243, 12 et 4 foyers d’infection ovins, bovins et caprins supplémentaires par rapport au 2 mars. Une situation de plus en plus préoccupante. L.A. (1) Cette liste est consultable à l’adresse http://agriculture.gouv.fr/sections/thematiques/sante-protection-animaux/maladies-animales/