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Viticulture : le CIVB publie son premier bilan environnemental

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Depuis 20 ans, la filière viticole bordelaise s’est engagée en faveur de l’environnement. Le Comité interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) le fait aujourd’hui savoir en publiant le premier rapport de développement durable de la filière. Présenté le 20 janvier à l’occasion du 7ème forum de l’environnement du CVIB, ce document de 70 pages qui sera actualisé et complété chaque année fait la synthèse de ces actions. « Ce rapport témoigne de tous les engagements individuels et collectifs pris jusqu’à présent et détaille aussi les progrès réalisés en faveur du développement durable et ceux qui s’élaborent actuellement en faveur de l’économie circulaire », explique Bernard Farges, président du CIVB. Dans sa première partie, le rapport met en lumière les quatre axes prioritaires qui ont guidé cette stratégie : la participation à des programmes de recherche pour laquelle le CIVB consacre chaque année 1,2 M€, la réduction des intrants avec la mise en oeuvre de bonnes pratiques ou le transfert des innovations issues de la recherche, la préservation de la biodiversité et la réduction de l’empreinte carbone. Développer l’économie circulaire Ce dernier volet se prolonge aujourd’hui avec la mise en route début 2015 de différents groupes de travail visant à développer l’économie circulaire. Côté pratique, le rapport détaille les avancées sur une frise historique depuis les premiers travaux réalisés dans les années 1990 en faveur de la modélisation des maladies jusqu’aux engagements fixés par le plan climat 2020. Il vise la baisse de 20 % des consommations énergétiques et la progression de 20 % des énergies renouvelables. Quelques repères chiffrés sont aussi mis avant : zoom sur la baisse de 9 % en cinq ans (2008/2013) du bilan carbone ; bilan du SME (système de management environnemental) avec ses 300 entreprises engagées ; ou encore recensement exhaustif des engagements dans les nombreuses démarches et certifications (Bio, Demeter, Area, Agriconfiance…) révélant que 35 % du vignoble est aujourd’hui engagé dans au moins une de ces démarches « qualité ».