Web : 2 % seulement d’agri-surfeurs
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« La part des « surfeurs » chez les agriculteurs est plus faible que dans le grand public, 2 % contre 10 % », introduit Pierre Marin, directeur d’Iddem. La déficience en couverture réseau sur le territoire national n’explique qu’en partie le fait que 76 % seulement des agriculteurs disposent d’un outil connecté. L’enquête met en évidence des caractéristiques de plus en plus liées à l’environnement socio-économique du chef d’exploitation. Ainsi, lorsque le conjoint travaille à l’extérieur de l’exploitation, que l’un ou l’autre dispose de fonction élective ou qu’ils habitent en secteur urbain ou péri-urbain, le taux de connexion est supérieur. Les autres facteurs favorables sont les études supérieures (mais plutôt BTS ou bac plus 2 que études longues), la taille de l’exploitation (103 ha en moyenne pour les exploitations connectées, contre 80 ha au total) et l’entrée par l’activité lorsque celle-ci suppose une forte recherche d’informations techniques, la conduite d’ateliers ou les vente directes. Les applications sur smartphone (7 %) ou tablettes (3 %) n’ont pour l’heure pénétré que chez un agriculteur sur dix. Ils sont cependant 19 % à disposer d’une tablette et 32 % d’un smartphone.
- Principales données chiffrées
- Les TIC dans les exploitations professionnelles : 76 % de connectés
- Les technologies présentes (sur une base 100 incluant 24 % d’agriculteurs non connectés)
- Equipement :