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Zoonoses dans l’UE, une évolution à géométrie variable

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Si les cas de salmonelloses ont baissé de 9 % en 2010 pour la sixième année consécutive dans l’Union européenne, avec 99 020 signalements, ceux de campylobacterioses ont augmenté de 7 %, avec 212 064 infections recensées. Cette dernière reste l’infection zoonotique la plus fréquente chez l’homme, transmise directement ou indirectement par des animaux, selon le rapport de l’Agence européenne de sécurité sanitaire, l’Efsa, publié le 8 mars. Selon l’agence européenne, la réduction des salmonelles vient surtout des programmes de contrôles, notamment dans les élevages de poules pondeuses. D’ailleurs, la commission européenne vient d’adopter le 8 mars un règlement 200/2012 concernant un objectif de réduction de la prévalence de Salmonella enteritidis et de Salmonella typhimurium dans les cheptels de poulets de chair à moins de 1 % (voir notre rubrique réglementation). Pour Campylobacter, présente chez les volailles, la Commission européenne entend renforcer les contrôles et réalise une analyse coûts-avantages de ces mesures le long de la chaîne alimentaire. E. coli en hausse Quant aux infections liées à la production de shigatoxines et vérotoxines - les STEC et VTEC - par Echerichia coli, elles ont augmenté depuis 2008 et s’élèvent à 4000 cas signalés en 2010. Parmi les infections en diminution : Yersinia enterocolitica, une bactérie trouvée principalement chez les porcs avec 6 776 cas signalés en 2010, la trichinellose, une zoonose parasitaire avec 223 cas contre 748 en 2009, ou encore la listeria avec 1601 cas confirmés en 2010. Le rapport de l’Efsa couvre 15 maladies zoonotiques, y compris la fièvre Q, la brucellose, la tuberculose bovine, la rage et l’échinococcose.