Les biofertilisants au service d’une stratégie globale de fertilisation

Agronutrition - Vendredi 25 mars 2022

Ne plus raisonner la fertilisation à la culture, mais globalement au niveau de l’exploitation agricole. Telle est la transition agricole proposée par les biofertilisants, des mélanges bactériens qui agissent directement sur le sol pour améliorer les performances agronomiques, économiques et environnementales. Le contexte économique bousculé par les matières premières et l’énergie constitue une véritable opportunité pour engager cette transition.

L’agriculture évolue. Après avoir été considéré comme un simple support de production, le sol constitue aujourd’hui un facteur de production à part entière : de son entretien dépend ses performances. La fertilisation qui vise à répondre ponctuellement aux besoins ou carences, n’est donc plus suffisante, elle doit se construire de manière plus globale. La sécurisation des approvisionnements, en azote et en phosphore particulièrement, se raisonne à l’exploitation désormais. En construisant une telle autonomie agronomique, la production agricole répond ainsi aux enjeux économiques de baisse des charges, tout en diminuant les excès de fertilisation et les gaz à effet de serre émis lors de la synthèse d’engrais. Entre la flambée des prix des matières premières, les besoins grandissants des pays émergents et la géopolitique énergétique, le contexte est porteur pour engager cette transition.

Préparer les conditions de réussite du rendement

Pour rendre la production de cultures plus autonome, moins dépendante des aléas, la fertilisation ne doit pas seulement apporter l’élément nutritif à la plante, mais aussi préparer les conditions de réussite du rendement. Des solutions existent aujourd’hui pour consolider le triptyque sol-microorganisme-plante, du démarrage à la croissance végétative.

Amylis contient deux souches bactériennes, ce qui lui permet d’assurer ses fonctions dans de nombreuses situations.

En apportant des souches bactériennes (Bacillus amyloliquefaciens) naturellement présentes dans les sols français, le produit Amylis contribue par exemple à une meilleure résilience du sol, en plus de fournir de l’azote à la plante. Effet enracineur, fixation d’azote atmosphérique, piégeage des nitrates,…Ce biofertilisant apporte une source naturelle d’azote pour la plante mais aussi pour les microorganismes du sol ! Le cortège de bactéries agit en stockant les nitrates, ce qui permet une libération d’azote à des stades spécifiques pour la culture et favorise l’atteinte de l’objectif de potabilité des eaux. En se fortifiant, le microbiote du sol optimise sa fonction de nutrition azotée, mais favorise aussi le développement de micro-organismes à fonction bénéfique tout en limitant le développement de bactéries pathogènes ou opportunistes.

Accélérer la croissance

Le développement racinaire et la vigueur de la plante, deux piliers du rendement final, sont aussi fonction de la bonne fourniture du sol en phosphore. Peu mobile et peu assimilable, cet élément nutritif est essentiel afin d’éviter des retards de croissance. Grâce à trois bactéries (Streptomyces beta-vulgaris, Burkholderia, Bacillus megaterium), le biofertilisant baseos

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