Agrément phyto revu par le groupe Paillotin
Le | Distribution-agrofourniture
__Dans le cadre du plan Ecophyto, le groupe de travail opérationnel dit « groupe Paillotin » travaille à la professionnalisation des métiers de la distribution et du conseil phytosanitaire autour d’un objectif de certification. Le projet de réforme de l’agrément des entreprises commercialisant ou appliquant des phytos qui était en latence, revient sur la table des discussions. Il sera inclus dans la loi cadre du Grenelle qui doit sortir en juin. % %%__ Il propose l’abandon du certificat « Distributeur applicateur de produits antiparasitaires » (DAPA). Actuellement, ce certificat doit être détenu par une personne sur 10 au sein d’une l’entreprise agréée. Le nouveau texte exigerait une qualification de l’ensemble du personnel. Cette qualification serait alors adaptée à chacune des différentes activités exercées et vérifiées par l’organisme certificateur. Des référentiels et des formations adaptées aux différents types d’activité pourraient ensuite être prévus au niveau des décrets. Par exemple, le référentiel pour un distributeur de produits destinés aux agriculteur serait différent de celui d’un magasin vendant des produits pour jardiniers amateurs. %% % Autre point lié à la professionnalisation du métier : la séparation de la vente et du conseil. Le groupe n’a pas envisagé cette scission, toutefois ce volet fait l’objet de discussions. %% % Le projet prévoit aussi qu’une certification sera à l’avenir exigée de tous les applicateurs de produits phytosanitaires en prestation de service. Le groupe Paillotin propose d’étendre cette obligation à ceux qui agissent pour leur propre compte (communes, SNCF, propriétaire d’espace verts..). Cette certification pourrait se fonder sur la norme existante relative aux bonnes pratiques d’application. Elle constituerait la condition essentielle pour obtenir l’agrément d’un applicateur. %% % Ainsi, la qualification des salariés de la distribution agricole et la certification d’une entreprise de prestation d’application de produits phytosanitaires sont les deux principes généraux qui seront inscrits dans la loi Grenelle. A.D. % %% Le plan Ecophyto 2018, doit être finalisé d’ici à la fin juin. Il s’articulera autour de cinq axes : %% % - Définition d’indicateurs précis et consensuels pour assurer le suivi ; %% % - Evaluation des marges de progrès sur les substances et itinéraires techniques ; %% % - Mobilisation de la recherche, du développement et du transfert des méthodes alternatives et des systèmes économes en pesticides ; %% % - Formation des agriculteurs à l’utilisation des pesticides et professionnalisation des métiers de la distribution et du conseil phytosanitaire autour d’un objectif de certification ; %% % - Renforcement des réseaux de surveillance sur les bio-agresseurs et sur les effets non intentionnels de l’utilisation des pesticides avec transparence de la connaissance.